Les Boys fueilluz, et les herbeuses Ryves
Les Boys fueilluz, et les herbeuses Ryves
N’admirent tant parmy sa Troupe saincte
Dyane, alors que le chaut l’a contrainte
De pardonner aux bestes fugitives.
Que tes beautez, dont les autres tu prives
De leurs Honneurs, non sans Envie mainte,
Veu que tu rends toute Lumiere etainte
Par la clarté de deux Etoiles vyves.
Les Demydieux, et les nymphes des Boys
Par l’epesseur des forestz chevelues
Te regardant, s’estonnent maintesfoys,
Et pour à Loyre eternité donner,
Contre leurs bords ses Filles impolues
Font ton hault bruit sans cesse resonner.
L’Olive