Tempête

Joseph Autran
par Joseph Autran
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Tout regard se perd, tant la brume est noire ;
Il ne fut jamais plus aveugle nuit :
Au sein du néant je pourrais me croire,
Si je n’entendais un immense bruit.

Cette voix, ô mer ! C’est ta voix qui tonne
Sur l’écueil voisin chargé de galets,
Tandis que le vent, le grand vent d’automne,
Fait craquer mon’ toit et bat mes volets.

Aquilon lugubre, incessante lame,
Oh ! Je vous sais gré de hurler ainsi !
Vous traduisez bien ce que j’ai dans l’âme.
Merci, vent d’automne ! Océan, merci !

Joseph Autran

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