L’escale portugaise

Jules Supervielle
par Jules Supervielle
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L’escale fait sécher ses blancheurs aux terrasses

Où le vent s’évertue,
Les maisons roses au soleil qui les enlace

Sentent l’algue et la rue.

Les femmes de la mer, des paniers de poissons

Irisés sur la tête,
Exposent au soleil bruyant de la saison

La sous-marine fête.

Le feuillage strident a débordé le vert
Sous la crue de lumière,
Les roses prisonnières

On fait irruption par les grilles de fer.

Le plaisir matinal des boutiques ouvertes

Au maritime été

Et des fenêtres vertes
Qui se livrent au ciel, les volets écartés,

Jules Supervielle

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