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Léon-Pamphile Le May
par Léon-Pamphile Le May
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Mon rêve a ployé l’aile. En l’ombre qui s’étend,
Il est comme un oiseau que le lacet captive.
Malgré des jours nombreux ma fin semble hâtive ;
Je dis l’adieu suprême à tout ce qui m’entend.

Je suis content de vivre et je mourrai content.
La mort n’estelle pas une peine fictive ?
J’ai mieux aimé chanter que jeter l’invective.
J’ai souffert, je pardonne, et le pardon m’attend.

Que le souffle d’hiver emporte, avec la feuille,
Mes chants et mes sanglots d’un jour ! Je me recueille
Et je ferme mon coeur aux voix qui l’ont ravi.

Aije accompli le bien que toute vie impose?
Je ne sais. Mais l’espoir en mon âme repose,
Car je sais les bontés du Dieu que j’ai servi.

Léon-Pamphile Le May

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