Anthologie

Le terme est forgé à partir d’une racine grecque, ánthos, signifiant « fleur ». Il est synonyme de « florilège » (lat. flos, floris, m. « fleur ») et signifie « sélection de fleurs » ou « pot-pourri ». La fleur désigne ici les beautés du langage (« un discours fleuri »). Un équivalent moins usuel est chrestomathie.

Au Moyen Âge se multiplient les recueils d’auteurs classiques ; le plus célèbre est sans doute le Florilegium Gallicum, composé à Orléans au XIIe siècle. Les florilèges sont devenus populaires à partir du xiiie siècle comme aide aux prédicateurs.

À la Renaissance, un florilège extrêmement célèbre est la Polymathe dont l’initiale version est parue en 1503 et qui a été constamment revue et augmentée durant plus de 150 ans. Plus qu’une simple anthologie, c’est une « poli-anthologie », qui regroupe des extraits de divers genres sur des thèmes classés en ordre alphabétique.