Un rire sur mes maux
Mon beau petit oiseau, mon enfant sur ma tombe
Qu’elle est pâle la nuit, qu’il est doux le berceau
De tes bras, de ton cœur, de ton regard d’où tombent
Des larmes sur ma vie, un rire sur mes maux.
Mon enfant sur ma tombe, en regardant la route
Je vois partout l’empreinte et le rythme passé
De ton pas, mon voisin, l’ami de tous mes doutes
Et ton regard empli de l’amour trépassé.
Qu’il fut doux le berceau d’où je sortis vivante,
Humide et fraîche enfant d’un destin déjà mort ;
Tu me fis naître tard sur la route savante
Où cherchant notre paix nous trouvions le remords.