Strophes récitées par C. Coquelin A la matinée du Trocadéro Le 26 février 1881. Père, doux au malheur, au deuil,...
Malheur
Pourtant, si tu m’aimais ! si cette raillerie Avait jeté racine et germé sourdement ; Si, moi qui me jouais,...
Auguste, mon très bon, qui toujours as fléchi Pour les yeux en amande, Sais-tu qu’hier matin j’ai beaucoup réfléchi Et...
Béthulie assiégée allait périr de faim … Dans l’ombre, un soir, Judith que ce malheur consterne, Vient offrir, toute belle,...
Habillée au goût du bonheur Elle traversa mes années Sans jamais parler du bonheur. Et le soir cheminant l’allée, Cheminant...
Un pauvre Bûcheron tout couvert de ramée, Sous le faix du fagot aussi bien que des ans Gémissant et courbé...
Le jour fuit, la nuit tombe, et ses ombres glacées Ajoutent leur tristesse à mes tristes pensées ! Pour moi,...
Sur le seuil des enfers Eurydice éplorée S’évaporait légère, et cette ombre adorée À son époux en vain dans un...
Il n’avait pas vingt ans. Il avait abusé De tout ce qui peut être aimé, souillé, brisé. Il avait tout...
