Quand viendra l’heureux temps que je sacrifiré
Quand viendra l’heureux temps que je sacrifiré
Mon corps sur votre autel que saint Désir dédie,
Que j’épandrai mon sang en mémoire infinie
D’avoir par une erreur si longtemps soupiré ?
Quand viendra l’heureux jour que je vous offriré
Un bénit cierge ardent avec cérémonie,
Étant à deux genoux près de vous accomplie,
Afin d’avoir pitié de mon coeur martyré ?
Hé ! quand seraije orné dans votre sacré temple,
Servant vos déités que dévot je contemple ?
Quand accepterezvous ma chère oblation,
Pour fidèle témoin de mes peines souffertes ?
Mais quand en recevant mes divines offertes
Auraije de vos mains la bénédiction ?
Recueil : Les Amours de Théophile