Un ami vif vint à la dame morte
Un ami vif vint à la dame morte,
Et par prière il la cuida tenter
De le vouloir aimer de même sorte,
Puis la pressa juqu’à la tourmenter ;
Mais mot ne dit, donc, pour se contenter,
Il essaya de l’embrasser au corps.
Contrainte fut la Dame dire alors :
‘ Je vous requiers, ô Ami importun,
Laissez les morts ensevelir les morts,
Car morte suis pour tous, sinon pour un. ‘