Les deux bouleaux

Maurice Rollinat
par Maurice Rollinat
0 vues
0.0

L’été, ces deux bouleaux qui se font visàvis,
Avec ce délicat et mystique feuillage
D’un vert si vaporeux sur un si fin branchage,
Ont l’air extasié devant les yeux ravis.

Ceints d’un lierre imitant un grand serpent inerte,
Pommés sur leurs troncs droits, tout lamés d’argent blanc,
Ils charment ce pacage où leur froufrou tremblant
Traîne le bercement de sa musique verte.

Mais, vient l’hiver qui rend par ses déluges froids
La figure du ciel, des rochers et des bois,
Aussi lugubre que la nôtre ;

Morfondus, noirs, alors les bouleaux désolés
Sont deux grands spectres nus, hideux, échevelés,
Pleurant l’un en face de l’autre.

Paysages et paysans

Maurice Rollinat

Qu’en pensez-vous ?

Partagez votre ressenti pour Maurice Rollinat

Noter cette création
1 Étoile2 Étoiles3 Étoiles4 Étoiles5 Étoiles Aucune note
Commenter

Partagez vos rêves et vos vers comme Rimbaud, et transformez notre forum en une éternelle saison des poètes.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Découvrez d'autres poèmes de Maurice Rollinat

Aucun poème populaire trouvé ces 7 derniers jours.

Nouveau sur LaPoesie.org ?

Première fois sur LaPoesie.org ?


Rejoignez le plus grand groupe d’écriture de poésie en ligne, améliorez votre art, créez une base de fans et découvrez la meilleure poésie de notre génération.