La France
Si je suis né Breton, j’aime la Normandie,
J’aime la franche comté, j’aime la Picardie
Et puis de l’est à l’ouest, du Nord à la Provence,
J’aime ce beau pays, c’est le mien, c’est la France.
Il recèle des trésors que le monde nous envie.
Merveilles d’architecture et de gastronomie,
Terre de liberté, berceau des droits de l’homme,
Fille ainée de l’église c’est ce qu’on dit à Rome.
Illustres personnages qui ont laissé leur nom
Partout aux coins des rues, bâtiments et frontons,
Politiques, écrivains, artistes ou hommes de sciences,
Bâtisseurs du renom et grandeur de la France.
Des vallées verdoyantes où chantent des ruisseaux,
Où fleuves et rivières y mélangent leurs eaux,
Et pendant leur parcours bien avant nos rivages,
Des bijoux, des joyaux tout au long du voyage.
De châteaux en chapelles, d’églises en cathédrales,
On peut imaginer rencontrer des vestales,
Peut-être bien aussi y voir quelques fantômes,
Ou des Quasimodo, des vierges et des gnomes.
Des massifs montagneux, paysages sublimes
Quand nos yeux lentement vont côtoyer les cimes
Qui parfois se dérobent dans un blanc cotonneux,
Cachées par les nuages qui descendent des cieux.
Des plaines où les moissons par le souffle du vent,
Telles des vagues de mer ondulent lentement.
Les végétaux s’habillent de fleurs et de boutons,
Mosaïque de couleurs tout au long des saisons.
Je n’oublie pas non plus la mer et ses rivages,
Côtes inhospitalières, déchiquetées, sauvages.
Les plages de galets et celles de sables blancs,
pour châteaux éphémères et la joie des enfants.
Heureux les habitants du merveilleux pays,
Don du ciel que les dieux en accord ont béni.
Là ! Où l’on a appris ce que sont les valeurs,
Plaignons ceux qui ne savent ce que vaut ce bonheur.
Un commentaire
En ces temps ou l’on va célébrer la réouverture de notre dame, il eut été dommage de ne pas en faire allusion dans un poème qui encense la France. Ne soyons pas modeste pour la France.