La neige
Le jour est encore loin, il faut que je me lève.
Le réveil a sonné, mais que la nuit fut brève.
Quand j’ouvre la fenêtre, quel étrange silence,
Je pousse les volets, la route est toute blanche.
La neige est arrivée, nous ne l’attendions point,
Inutile de sortir, je n’irai pas bien loin.
Elle a tout recouvert de son épais manteau,
Personne dans les rues, pas même d’animaux.
Dans la pâle lueur de l’éclairage public,
Le village est figé, désert, fantomatique.
Je repars me coucher, attendre le matin.
On verra des heureux: les enfants ! C’est certain !