Le temps qui passe
Le temps qui passe
Comme l’eau du ruisseau qui coule lentement,
Les minutes s’égrènent inexorablement.
Mon corps s’est ramollit, maintenant il se tasse,
Contraint de supporter le poids du temps qui passe.
Ma jeunesse envolée, il me reste l”esprit,
Album de souvenirs sur des photos jaunies.
Des abîmes sans fonds, des pays merveilleux,
Des moments de tristesses et puis des jours heureux.
Ô vieillesse cruelle, toi qui ruine mon corps,
Mon âme se rebelle, mon esprit lutte encore;
Et qu’il puisse tenir jusqu’à mon dernier jour,
Qu’il me fasse rêver en me parlant d”amour.
Pour ne rien vous cachez en causant de mes maux,
J’ai deux mots à vous dire pour finir mon propos.
À vous je le confesse, à vous je vous l’avoue,
Je fais partie des gens du club des: T’as mal où?