Premier amour
Que sont-ils devenus les chemins d”espérance ?
Du temps de mes seize ans, les années d’insouciances !
La vie paraissait belle et promettait beaucoup,
Quand du “je” et du “moi” je suis passé au “nous”.
Une fille, un garçon, c’était toi, c’était moi
Tentant d’apprivoiser nos tous premiers émois.
Le vertige des sens, l’alchimie de l’amour
Qui conjuguent au début amour avec toujours.
Quand près de la chapelle je te prenais la mains,
Mon cœur battait si fort, il rejoignait le tien.
Ils ne faisaient plus qu’un, battant à l’unisson,
Horloge de l’amour et de la déraison.
Des baisers, des caresses, nous nous sommes aimés,
Nous nous sommes aimés sans jamais consommer.
J’étais trop maladroit et sans apprentissage,
Tu l’étais tout autant et surtout bien trop sage.
Nous étions débutants, nous étions malhabiles,
Il m’en reste des traces, des marques indélébiles,
des marques de bonheurs, une marque de souffrance,
Quand un jour le mot fin vint clore la romance.