Poème à trois voix
Benji, le regard de l’amour,
Poème à trois voix.
Le papa :
« Papa, maman, Je voudrais un tout petit chien !
Plus tard, mon garçon, quand nous aurons une maison. »
Enfin arriva le temps, il le fallait bien
Où pour te plaire, nous nous fîmes une raison.
C’est ainsi qu’en deux mil six, Benji arriva.
Tu avais dix ans et lui à peine trois mois.
Malgré toutes les fois où tu le taquinas,
Quatorze ans déjà, qu’il est fou d’amour pour toi.
La maman :
Durant toutes ces années, tu as enchanté ma vie de mille petites choses…
Je te regarde submergée par une infinie tendresse.
Par quel miracle ?
Peut-être à cause de tes yeux qui reflètent une âme si pure ?
Il y a tant d’amour dans ton regard.
Il y a tant de souvenirs…
L’enfant :
Hey, sale clebs ! c’est vrai qu’t’es cool
Gamin, j’aimais bien me cacher et te laisser chercher
Chaque fois, tu m’retrouvais assez vite.
La faute à ton pif.
Aujourd’hui, c’est toi qui m’énerves quand tu viens me réveiller.
Mais je ne suis pas dupe.
J’sais bien qu’avec tes pattes de dix centimètres
Et ton arthrose à l’arrière-train, t’es pas capable de sauter
jusqu’à la poignée de porte.
Ce sont les parents qui t’ouvrent
pour empêcher mes grasses matinées.