Plus n’ay d’actente au bien que j’espéroye
Plus n’ay d’actente au bien que j’espéroye,
Jamais n’auray ce que tant je quéroye ;
Ung si grand heur ne m’estoit à venir.
Las ! bien cuidoye ung jour y parvenir,
Et que le plus du monde heureux seroye.
Aultre trézor autant ne désiroye ;
Mais pour néant après ores yroye,
Car ce seroit l’aller pour le venir.
Plus n’ay d’actente.
Espoir longtemps m’en a monstré la voye,
Mais dur Reffuz mainctenant me renvoye,
Chargé du faix du dolent souvenir ;
J’ai bien cause de triste devenir,
Car à celle que si fort requerroye
Plus n’ay d’actente.