Art poétique
Je fis ce masque pour mes frères
Avec l’or que j’avais volé
(Dieu des chanteurs, ami sévère)
A ma vieille sincérité.
Que leurs dédains m’ont réjoui !
Toute ma vie agenouillée.
Un dieu s’y est épanoui
Comme une rivière emportée.
On peut revivre ! On peut se taire…
Ô éternité sans recours
Selon ta flamme solitaire
Ma lyre a dit ce mot d’amour.
Notre mère la ville