Églogue désolée
Amour dont je chéris la fourrure mouillée
quand remue à ton cou ce minable ornement,
laissemoi du beau corps que tu meus sagement
peindre la vraie image austère et dépouillée.
Je t’emporte avec moi, masque de porcelaine,
silencieux esprit de la rue en été.
Quand, écoeurante enfin par trop de chasteté,
l’odeur des eaux pénètre une terre plus saine,
quand la ville mûrit comme un fruit altéré,
sous la pluie et le gaz favorable aux baisers,
je sais que ton oeil jaune a des feux indomptables.
Mais, guerrière, ta voix qui m’enchante et m’accable
je la viens étouffer dans tes cheveux épais,
et qu’un poème pur consacre notre paix.
La vertu par le chant