Le vin des chiffonniers
…Paris, Reviennent, parfumés d’une odeur de futailles, Suivis de compagnons, blanchis dans les batailles Dont la moustache pend comme les vieux drapeaux. Les bannières, les fleurs et les arcs triomphaux…
…Paris, Reviennent, parfumés d’une odeur de futailles, Suivis de compagnons, blanchis dans les batailles Dont la moustache pend comme les vieux drapeaux. Les bannières, les fleurs et les arcs triomphaux…
Mère des jeux latins et des voluptés grecques, Lesbos, où les baisers, languissants ou joyeux, Chauds comme les soleils, frais comme les pastèques, Font l’ornement des nuits et des jours…
…les toits et les blés, Je vais m’exercer seul à ma fantasque escrime, Flairant dans tous les coins les hasards de la rime, Trébuchant sur les mots comme sur les…
…Où l’eau creuse des trous grands comme des tombeaux. Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve Trouveront dans ce sol lavé comme une grève Le mystique aliment…
…au fond de ses yeux adorables je vois toujours l’heure distinctement, toujours la même, une heure vaste, solennelle, grande comme l’espace, sans divisions de minutes ni de secondes, — une…
…l’oeil par sa franchise étonne. Guidé par ton odeur vers de charmants climats, Je vois un port rempli de voiles et de mâts Encor tout fatigués par la vague marine,…
…aventureuse, Le tombeau, confident de mon rêve infini (Car le tombeau toujours comprendra le poète), Durant ces grandes nuits d’où le somme est banni, Te dira : ” Que vous…
…Machine aveugle et sourde, en cruautés féconde ! Salutaire instrument, buveur du sang du monde, Comment n’as-tu pas honte et comment n’as-tu pas Devant tous les miroirs vu pâlir tes…
…armé d’un fouet. Comme l’âne allait tourner l’angle d’un trottoir, un beau monsieur ganté, verni, cruellement cravaté et emprisonné dans des habits tout neufs, s’inclina cérémonieusement devant l’humble bête, et…
…Hélas ! et j’avais, comme en un suaire épais, Le coeur enseveli dans cette allégorie. Dans ton île, ô Vénus ! je n’ai trouvé debout Qu’un gibet symbolique où pendait…
…calme et repos au pâle naufragé. La dépouille qui gît, froide et marmoréenne, Se décompose ; mais l’esprit aux vols hardis, Libre, attiré par la splendeur élyséenne, Monte de ciel…
…Et déjà les esprits de l’au-delà font fête Au diacre éternel. Mort chéri, que le tertre où l’on a mis ta bière Te soit toujours léger, toujours vert, toujours frais…
…de Normandie, Qui ne meurt pas ! À ce bouton de rose blanche, L’hiver ne fut jamais fatal, Non plus qu’au chêne qui se penche Sur ton cristal. Oh !…
…émerveillé. Les nuances d’or clair semblent toutes nouvelles. Le champ céleste ondule et se creuse en sillons, Comme un chaume, où reluit le safran des javelles Qu’une brise éparpille, et…
…de la bise froide, Ses obliques rayons tiédis Font mollir la ramure roide Des vieux érables engourdis. Au fond des forêts que décorent Sapins verts et blancs merisiers, Les sirops…
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