Missive
À M. et Mme Louis Fréchette. Le poète, À la grâce comme au talent, Souhaite Un long cycle de jours de l’an. Le ciel veuille Que nul âpre souffle inhumain…
À M. et Mme Louis Fréchette. Le poète, À la grâce comme au talent, Souhaite Un long cycle de jours de l’an. Le ciel veuille Que nul âpre souffle inhumain…
Je veux vivre seul avec toi Les jours de la vie âpre et douce, Dans l’assurance de la Foi, Jusqu’à la suprême secousse. Je me suis fait une raison De…
…cœur, comme l’air s’en embaume, Et, grise, je pars au royaume Du rêve, où mes espoirs défunts, Où mes illusions dernières, Comme ces roses printanières, Ont vécu leurs premiers parfums….
…coeur, Pour brandir fièrement les couleurs de ta hampe, Sois-tu toujours debout, soit-tu toujours vainqueur ! Tant que les doux rivaux du divin Crémazie, Inclinés sous le vol d’un lyrisme…
…La neige omniprésente impose sa splendeur À l’infini des champs, aux bois dominateurs. Dans les chemins comblés, marqués par les seuls arbres, Où court la poudrerie en nuages sifflants, On…
…Je m’approchais de mes amis, je leur parlais Mais ils ne semblaient pas comprendre mon langage. Parfois j’apercevais comme un signal confus : – Ah ! un espoir nouveau !…
…j’irais — Dieu sait encore laquelle, La plus triste ou la plus belle — Et d’un ton simple dirais : — « Vous êtes celle, peut-être, Qui m’apparaît si souvent…
…se mire au cristal des remous, Le vent fait onduler la plaine d’améthyste, Et l’horizon recule, immense, devant nous. Je suis seul, toujours seul, c’est trop grand, je suis triste….
…volonté le jeu des rides. Chaque rire tranchait sur le bruit des rapides, Distraitement, d’accord nous tordions en nos doigts Des tiges. Par-delà le Bassin et les bois Le soleil,…
…raisons qu’a le vent, ici, de tournoyer ? Que sais-je de la force excepté l’employer ? Que sais-je des secrets que l’animal pénètre ? Que sais-je de moi-même et de…
Ô les jours où le cœur broyé dans un étau Sent monter, comme une marée, La trahison de la femme adorée ; Où sans cesse l’on tourne et tourne en…
…vase le soufflette. Comme un juste accusé, l’homme se lève droit, Accentuant du poing le juron qu’il marmonne, Et suit d’un œil mauvais, si longtemps qu’il le voit Tout ce…
…n’avais jamais compris encore ; Où simplement heureux de vivre, et confiant Dans celle qui vers toi se penche en souriant, Sans appréhension tu peux voir sur la scène Les…
Je connais, au fond d’une anse Où sa maigre forme danse, Un érable mort, Mort nous raconte une histoire De s’être penché pour boire L’eau claire du bord. A le…
…finissent pas, D’éruptions, que sais-je encore… Je me moque de ce fatras. Une fois je pensai fort sage, Sur son conseil, de réfléchir. Malheur ! Je fis un marécage Où…
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