Réminiscences
Les deux amis à barbe grise, La jambe croisée, en fumant, En sont arrivés doucement, La dernière nouvelle apprise, À parler des choses d’antan. Du fond de lointaines époques, Comme…
Les deux amis à barbe grise, La jambe croisée, en fumant, En sont arrivés doucement, La dernière nouvelle apprise, À parler des choses d’antan. Du fond de lointaines époques, Comme…
Soldat qui te repeins les images aimées Et d’avance te vois, un jour sanglant et beau, Débordant, le premier, sabre au poing, le coteau Où pivote un remous formidable d’armées…
J’avance, la nuit vient ; tout le rouge et le vert, La gamme chromatique où le jaune domine, Se sont changés en noir depuis que je chemine, Et la brise…
…primitif, simple mnémotechnie. Au clair soleil, je vois dans ce mont hérissé La houle que figea le globe un peu lassé, En mémoire de son effroyable insomnie. Confusion des verts,…
…au tendre blé ? Et sur la forêt haute, auguste et menacante, Une telle beauté tombe du ciel en feu : Que le blé me parait en échange bien peu….
…le temps à coups d’espoirs splendides ? – Comme des avions après leur ciel conquis Reviennent sur la terre où leur force naquit, Nous ne pouvons longtemps vivre d’apothéoses. Voix…
…regards – manège inconscient. Ô les saintes pudeurs devant la bien-aimée, Et, dans les songes fous, promptitude à bannir Toute image lascive auprès d’elle formée ! — Épargne ingénument faite…
…homme ou marionnette, Commandait mon élan, seule guidait ma main. Sachant que le bonheur conquis est parfois vain, Je m’amusais d’avance à voir, comme au théâtre, Sous le marteau de…
…la grâce et le ris De Cypris, Le flair et la douce haleine ; Avril, le parfum des dieux Qui des cieux Sentent l’odeur de la plaine. C’est toi courto*]}*is…
…terre brune Toujours porte les beaux épis, Et parmi les ombreuses nuits II n’est clarté que de la Lune. II n’est ni trop laid ni trop beau, Hier je regardais…
…vous me chargez le dos. Si je suis à cheval, vous vous jettez en croupe, Si je vogue sur mer, vous êtes sur la poupe, Si je vais par les…
…assauts. Vous, ministres de ma victoire, En mémoire À jamais je vous vanterais, Et dirais Tes vertus, ô lampe secrète, Qui veillant avec moi seulette Fis part libérale à mes…
…mère Pour lustre, comme un diamant. Vis donc, et que le pas divers Du pied passager ne t’offense, Et pour ta plus sûre défense Choisis le fort des buissons vers….
Tout me fait peine, Et depuis un jour Je crois, Climène, Que j’ai de l’amour. Cette nouvelle Vous met en courroux. Tout beau, cruelle, Ce n’est pas pour vous !…
…est venue. Non que ma muse soutenue De tes judicieux avis, N’ait assez de quoi le confondre : Mais, cher ami, pour lui répondre, Hélas ! il faut lire Clovis.…
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