Les dernières feuilles
Les mauvais jours venus, quand de sa robe verte
Le bois a dispersé les guirlandes au vent ;
Le long des parcs en deuil, quand la terre est couverte
De feuillages criards …
Les mauvais jours venus, quand de sa robe verte
Le bois a dispersé les guirlandes au vent ;
Le long des parcs en deuil, quand la terre est couverte
De feuillages criards …
après avoir été honoré d’une pension de Sa Majesté.
Votre paresse enfin me scandalise,
Ma Muse ; obéissezmoi :
Il faut ce matin, sans remise,
Aller au lever du Roi.
Vous savez …
Les brouillards sont venus, dont l’humide manteau
Charge dès le matin la plaine et le coteau :
Pâle et froide vapeur qu’à peine un rayon perce.
Les feuilles que l’eau trempe et …
Jule ! Heureux compagnon, dont le style aux beaux jours
Ne respirait que joie et que folles amours,
Sais-tu que maintenant ta prose, ô mon artiste,
Exhale un son nouveau qui m’étonne …
Le jardin ratissé, calme, offrait devant la haute maison ses pelouses vertes et ses allées géométriques aux jeux des petites filles. Quand je dis offrait, il eût fallu spécifier que c’était le …
Froide lumière. Maintenant que je pourrais me souvenir de la beauté, un vaste chantier s’est emparé de tout ce que le souvenir me réservait pour des jours de vertige. Ils sont venus …
Nous touchons à juillet, premier des mois brûlants,
Et la journée enfin se retire à pas lents.
Après l’ardent soleil, qui là-bas traîne encore,
Vient la nuit, cette nuit, faite à moitié …
Ce soir je vais partir visiter les nuages,
Je n’y suis pas encore mais ça va pas tarder,
Je vois déjà des fleurs tout autour des visages,
Tous les gens qui sont …
Ô douce Volupté, sans qui, dès notre enfance,
Le vivre et le mourir nous deviendraient égaux ;
Aimant universel de tous les animaux,
Que tu sais attirer avecque violence !
Par toi …
Depuis le premier jour de la créatipn,
Les pieds lourds et puissants de chaque
Destinée
Pesaient sur chaque tête et sur toute action.
Chaque front se courbait et traçait sa journée.
Comme …
(Sur l’air de Malbrouck.)
Dans l’affreux cimetière,
Paris tremble, ô douleur, ô misère !
Dans l’affreux cimetière
Frémit le nénuphar.
Castaing lève sa pierre,
Paris tremble, ô douleur, ô misère !
Castaing …
Ils sont trop. je ne comprends pas ce qu’ils disent
Leurs visages me font peur et je suis perdu d’avance
Ils parlent, ils s’agitent, je ne les comprends pas
Et je suis …
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