À longs filets de sang ce lamentable corps
…mes pas, Par les buissons rougis, mon corps de place en place, Comme un vaneur baissant la tête contre bas Suit le sanglier blessé aisément à la trace, Et le…
…mes pas, Par les buissons rougis, mon corps de place en place, Comme un vaneur baissant la tête contre bas Suit le sanglier blessé aisément à la trace, Et le…
…une rage mortelle. Je suis porté par terre, et ta douce beauté Ne me peut faire croire en toi la cruauté Que je sens au frapper de ta force ennemie…
…bourgeois mutiné qui soy mesme s’enferre. Tous mes autres haineux m’attaquans n’avoyent peu Consommer mon espoir, comme font peu à peu Le débat de mes sens, mon courage inutile. Mes…
N’est-ce point sans raison que ces champis désirent Etre sur les humains respectés en tous lieux, Car ils sont demi-dieux, puisque leurs pères tirent Leur louable excrément de substance des…
Sonnet XXXI. Dans le parc de Thalcy, j’ai dressé deux plançons Sur qui le temps faucheur ni l’ennuyeuse estorse Des filles de la nuit jamais n’aura de force, Et non…
…en le sauvant luy donner nourriture. Les espoirs de l’amour sont les bleds verdissantz, Le desdain, les courroux sont frimatz blanchissantz : Comme du temps fascheux s’esclost un plus beau…
Sonnet VI. Hardy j’entreprendray de te rendre éternelle, Targuant de mes escrips ton nom contre la mort, Mais en t’éternisant, je ne travaille fort : Ta perfection n’est en aucun…
…ris, le miel et les douceurs. Mon coeur est donc contraire à tous les autres coeurs, Mon penser est bizarre et mon âme insensée Qui fait présente encore une chose…
Sonnet III. Miséricorde, ô Cieux, ô Dieux impitoyables, Epouvantables flots, ô vous, pâles frayeurs Qui même avant la mort faites mourir les coeurs, En horreur, en pitié, voyez ces misérables…
…chère l’espérance, Après le sens perdu recouvrer la raison ! Ô combien à souhait, combien délicieuse Serait ma liberté après cette prison, Combien au condamné serait la vie heureuse !…
…sans faute en ces tristes chansons. La nue face effort de se crever, si ay-je Beaucoup plus de tormentz qu’elle de brins de neige : Combien que quelquefois ma peine…
…si tu trouves Qu’il est temps qu’on me relève, Je suis tout prêt de courir, De tout quitter pour te suivre. Le mourir me sera vivre, Vivre me sera mourir….
…de pleurs regardent mes rideaux Cramoisis, esclatans du jour d’une fenestre Qui m’offusque la veuë, et faict cliner les yeux, Et je me resouviens des celestes flambeaux, Comme le lis…
…l’une de l’autre absentes. Tous mes sens éperdus souffrent de ses rigueurs, Et tous également portent de ses malheurs L’infini qu’on ne peut pour départir éteindre, Car l’amour est un…
…amours de toi et ta Cassandre, Je ne veux à l’envi pour sa nièce, entreprendre D’en rechanter autant comme tu as chanté, Mais je veux comparer à beauté la beauté,…
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