Si je pouvais porter dedans le sein
…Mourir comme mourut Laodamie, alors Que de son ami mort elle embrassa le corps, De ses ardents regrets réchauffant cette glace, Mourir vous contemplant, de joye et de langueur. J’ai…
…Mourir comme mourut Laodamie, alors Que de son ami mort elle embrassa le corps, De ses ardents regrets réchauffant cette glace, Mourir vous contemplant, de joye et de langueur. J’ai…
Sonnet XCIV. Si vous voyiez mon coeur ainsi que mon visage, Vous le verriez sanglant, transpercé mille fois, Tout brûlé, crevassé, vous seriez sans ma voix Forcée à me pleurer,…
…complaintes, Mille langueurs de mille morts éteintes, Faites sentir à Diane le tort Qu’elle me tient, de son heur ennemie, Quand elle cherche en ma perte sa vie Et que…
On a congé parfois dans ce Paris étrange, Et l’on peut oublier le bruit, brouillard et fange, L’incessant tourbillon, le travail, les efforts. C’est quand on est malade et chez…
…pour garder l’espérance !… Père, des bruits confus sont venus jusqu’à moi ; On a cru t’émouvoir et troubler ton silence, Mais, te sachant trop haut, j’ai répondu pour toi….
De tout temps mes amours furent des songes vagues ; Je n’ai causé tout bas qu’aux nymphes, dans les bois, Et, sur le bord des mers, ces sirènes, les vagues,…
Vraie image du vrai poète, Tous les soirs, mon petit grillon, Tu nous chantais ta chansonnette Parmi les fleurs de ce balcon. Tu voulais, pour parler, cette heure Où l’homme…
…distraite Écrivit ces deux vers sans penser au poète : Tu passais ; tu rêvais ; tu t’assis un moment Pour écouter la brise et le flot écumant ; Puis,…
…je me sentis mourir. Pourtant dès qu’on eut mis entre mes mains ton livre, Consolé pour un jour, je me pris à revivre Car j’avais reconnu le natal horizon, Les…
Cigales, mes sœurs, Qu’importe à nos cœurs La richesse des granges pleines ? Pourvu que nos voix Sonnent par les bois Quand midi flambe sur les plaines ? Laissons la…
Tra la la la la lère ! Les arbres sont contents, Les flots dansent, la terre A tout au plus vingt ans. La nature palpite D’une immense gaîté ! Le…
Les temps sont accomplis. L’aube sereine dore, À l’horizon lointain, les paisibles sommets, Et la terrible nuit qui nous oppresse encore Doit insensiblement disparaître à jamais ! La Science a…
…je veux chanter les vers que j’aime ; Je veux être de ceux que fait vivre leur mort. Toi, tu me pleureras quelquefois si tu restes ! Mais, pauvre enfant,…
…me fais chanter, et tu me fais souffrir, Souvenir ! nom cruel, doux comme un nom de femme ! J’ai tout quitté ! ma sœur, mes flots et mon soleil…
…jappe et court, Et tous les pieds fourchus font un roulement sourd. Le troupeau suit un chef, vieux comme un patriarche, Orné d’une sonnaille, et qui montre la marche ;…
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