J’ai, toute cette nuit, rêvé
J’ai, toute cette nuit, ferme et tête baissée, Écrit, rêvé,… c’est bien, et je vais m’endormir ; Je suis content de moi ! La nuit s’est effacée : C’est l’aurore…
J’ai, toute cette nuit, ferme et tête baissée, Écrit, rêvé,… c’est bien, et je vais m’endormir ; Je suis content de moi ! La nuit s’est effacée : C’est l’aurore…
…ternit ressemblant. Pour délicatement qu’on le cueille ou le touche, Dès qu’il est effleuré du doigt ou de la bouche, Le fruit pâle, soudain redevenu vermeil, Réfléchit tout l’éclat magique…
…sur la route, Mais l’un d’eux quelquefois s’arrête pour mourir ; Parfois l’un d’entre nous, pâle, chancelle et doute, Et la foule en révolte est lasse de souffrir ! Alors,…
…que la voilà ! Allant dans la forêt glaner le bois qui tombe, Filant, faisant la soupe ou tricotant. La tombe Doit la prendre au travail, et la fillette aussi….
…Je me livrais sans fin au regret défendu. Je voyais tour à tour les départs, l’arrivée, Et toujours mon grand-père était devant mes yeux, Assis près du portail, prolongeant les…
…en bourdonnant comme font les abeilles. Souvenirs ! Souvenirs ! Provence d’autrefois ! Ô païenne, pays latin et sol gaulois ! Dis, vieux Nostradamus, d’où vient cette coutume ? Jadis,…
…haut de la colline. La chaleur du soleil dont tout s’est pénétré S’exhale, et par moment vient un souffle altéré Qui fait bouffer un peu les chemises de toile. Parfois…
Que dis-tu ? Que fais-tu là-bas, ma sœur chérie ? Écris-moi plus souvent encore, je t’en prie. Je suis dans un torrent de bruit. Si tu savais ! Je veille,…
…au soleil : « Idéale flamme, Astre du réveil, Aspire mon âme ! » Tout m’a fait défaut, Vent et feu célestes… Pour monter là-haut, Amour, tu me restes !…
…sève y court un feu subtil ; Les fleurs qui meurent tôt ont besoin d’une eau fraîche ; Toi, tu ris au soleil de juin qui les dessèche, Tu vis…
Lorsque j’étais enfant, j’ai fait plus d’une fois, Comme tous mes égaux, l’école buissonnière. Le maître m’attendait : j’étais dans la rivière, Ou le long de l’étang, ou dans le…
…bas, Plaintif comme l’adieu d’une âme. Enfin les orangers sont là, couverts de fleurs ! Mais tout le jour Mignon se tient assise en pleurs Devant la mer aux blanches…
…ce que ressent ton pauvre cœur surpris. Après avoir sondé toutes ces noires choses, Regarde, là, tout près, les fleurs blanches ou roses Sourire au grand ciel bleu ; L’arbre…
…est applaudi ! Comme il roule à travers l’espace ! Comme il est gracieux et fort !… Mais tout à coup la corde casse, Et l’on relève un homme mort….
Tout est fini : la nuit surgit, le malheur règne. Le toit s’est écroulé sur l’hôte confiant, Et près du moribond immobile et qui saigne On passe, le regard distrait…
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