L’insouciance acquise
C’est un trésor que la gaîté : Elle ressemble à l’espérance. Au cœur, s’il en fut peu doté, Reste un secours, l’insouciance : Bannir les regrets et la peur, Vivre…
C’est un trésor que la gaîté : Elle ressemble à l’espérance. Au cœur, s’il en fut peu doté, Reste un secours, l’insouciance : Bannir les regrets et la peur, Vivre…
— Tu veux me comprendre ? C’est bien ; Mais le peux-tu ? C’est autre chose : Peux-tu me saisir dans ma cause, Et de mon cœur faire le tien…
…Ta meilleure et plus haute envie, Dans l’ombre du cœur doit vieillir : Travaille, attends, combats, espère, Avant qu’ait pris forme sur terre Ton plus beau songe, il faut mourir….
…ce drame ? — Nature, en tes traits pâlis, L’œil humide, hélas ! je lis L’histoire de l’âme. Mais le printemps reviendra Guérir qui se traîne ! La beauté refleurira…
…comme tout ici-bas ; Parfums, vapeurs, musique ou flamme, Vers le ciel tout ne tend-il pas ? Mais on s’attache à tout rivage Qui nous garde quelque tombeau ; Là,…
Quand notre âme est pleine, Nous chantons, enfants ! La joie ou la peine Ont besoin des chants. Le chant, lit de mousse, Berce les chagrins ; La joie est…
…faut souffrir. — Point de soupir ! Et plus de plainte ! Réjouis-toi, L’épine est sainte ; Relève-toi, Souffre sans crainte ; Même, avec foi Et sans émoi, Sur la…
…donc sont tous les miens ? L’eau sans ride Et limpide Ouvre de ses palais, Où tout brille Et frétille, Les réduits les plus frais. Sur la branche Qui penche,…
Pour voir, pour juger, pour sentir Sachons nous mettre au point de vue : Ainsi l’on peut faire sortir De tout quelque grâce imprévue. Sottise, erreur, tort ou bévue, Que…
…; Ses mains, sur ses genoux croisées, Tiennent entre elles une branche, Et sa robe aux plis noirs s’épanche Jusqu’à toucher les eaux bronzées. La nuit, qui monte du rivage,…
…leurs torrents mouvants. Et pourtant elle est plus que la tempête énorme Qui l’a prise en chemin, la disperse et l’enlève, Car elle donne une âme à sa clameur informe,…
À Lucien Marcheix. Je porte des douleurs plus vieilles que moi-même, Mon cœur est encombré de chagrins hérités, Et je sens quelquefois mon front devenir blême De remords que je…
Je m’en suis venu seul revoir notre vallée ; Elle est déserte, elle est muette, c’est l’hiver. Dans ses bois dépouillés comme elle est désolée ! La crête des coteaux…
À Francis Tattegrain. La guirlande du sommeil, De nuit en nuit suspendue, Sur le pâle et frêle éveil Des jours humains est tendue. Elle part du mur obscur Dressé sur…
…le repos final, Dans un indestructible et lucide cristal, Mais que tout était beau ! les forfaits de la vie, Les douleurs dont jamais elle n’est assouvie, Son exécrable jeu…
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