Conseil
…sommes, Qu’un grand vent tout à coup soulève à flots les hommes ; Vent de malheur, formé, comme tous les autans, De souffles quelque part comprimés trop longtemps ; Vent…
…sommes, Qu’un grand vent tout à coup soulève à flots les hommes ; Vent de malheur, formé, comme tous les autans, De souffles quelque part comprimés trop longtemps ; Vent…
…ciel ! Oh oui ! la terre est belle et le ciel est superbe ; Mais quand ton sein palpite et quand ton oeil reluit, Quand ton pas gracieux court…
…touchant pour la pensée Que cette confiance au paradis, poussée Jusqu’à venir tout près sourire au sombre enfer ! Quel ange que l’enfant ! Tout, le mal, sombre mer, Les…
Je l’ai dit quelque part, les penseurs d’autrefois, Épiant l’inconnu dans ses plus noires lois, Ont tous étudié la formation d’Ève. L’un en fit son problème et l’autre en fit…
…trois officiers, Immobiles et fiers sur leur selle tigrée, Portaient, devant le seuil de ma tente dorée, Trois panaches ravis aux croupes des coursiers. « Hier j’avais cent tambours tonnant…
…Je tiens, pour compléter l’âme humaine ébauchée, L’urne de la pitié sur les peuples penchée, Je la vide sans cesse et je l’emplis toujours. Mais je prends pour abri l’ombre…
…en pays conquis Où se débraillent ensemble Les pétards et les marquis. La forêt, comme agrandie Par les feux et les zéphirs, Avait l’air d’un incendie De rubis et de…
…TOMBEAU Je suis la tombe. — Exécute, ou péris. UN NAVIRE A L’HORIZON Je suis la tombe aussi, j’emporte les proscrits. L’ÉPÉE Attendons le tyran. HARMODIUS J’ai froid. Quel vent…
…sous des fleurs. Ce n’est pas tout ; hélas ! sans chercher la vengeance, Quand nos bannis, bravant la mort et l’indigence, Combattaient nos tyrans encor mal affermis, Vos nobles…
…jadis, terrible et saint cortège, Ravirent au joug sacrilège Ton onde baptismale et le tombeau sauveur. Ce chrétien avait pu, dans la France usurpée, Trône, autel, chartes, lois, tomber sous…
Tout entier esprit, tout entier lumière, tout entier oeil. CLÉM. ALEX. Si l’on vous dit que l’art et que la poésie C’est un flux éternel de banale ambroisie ; Que…
…O poète ! « Ne plains que toi ! ton mal est plus envenimé, Ta plaie est plus cruelle ; Car ton Albaydé dans la tombe a fermé Ses beaux…
…mépris. Le bagne dédaigneux sur les coquins flétris Se ferme, et tout est dit ; l’obscur tombeau se rouvre. Qu’on le fasse profond et muré, qu’on le couvre D’une dalle…
…des cris de guerre encor tout enrouée, Chante les houris et l’amour ! Ma dague d’un sang noir à mon côté ruisselle, Et ma hache est pendue à l’arçon de…
…qu’il chancelle, qu’il penche, Et tombe enfin, avec sa forteresse blanche, La tête la première, enfoncé dans les flots ! Dis, combien te faut-il de temps, ô mer fidèle, Pour…
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