Ainsi la terre et l’eau…
Je marche vers la mer… Elle respire encore :
Son souffle se faufile en caressant la dune
Où parfois, je recueille une larme de lune.
Que l’étoile scintille et saupoudre ses ors
Au creux de ma prière ! Indécise est l’aurore
A l’heure de l’assaut mais la nuit, sans rancune,
Lui laisse son lit bleu, tout nacré de lagunes.
Un lever de soleil vient crever le décor :
Que le ciel est énorme et je suis si petit !
Tout mon être est en fête et mon coeur, confetti !
Les tambours invaincus des franges océanes
Roulent en fleur d’écume un tempo de victoire
Qui fait vibrer le roc, millénaire butoir ;
Ainsi la terre et l’eau peaufinent leurs arcanes…
Patrice Cosnuau