Les Plus Lus

  • Lorsque l’enfant paraît

    Le toit s’égaie et rit.ANDRÉ CHÉNIER. Lorsque l’enfant paraît, le cercle de famille Applaudit à grands cris. Son doux regard qui brille Fait briller tous les yeux, Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être, Se dérident soudain à voir l’enfant paraître, Innocent et joyeux. Soit que juin ait verdi mon seuil, ou que […] Plus

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  • Lorsque j’étais enfant

    Lorsque j’étais enfant, j’ai fait plus d’une fois, Comme tous mes égaux, l’école buissonnière. Le maître m’attendait : j’étais dans la rivière, Ou le long de l’étang, ou dans le petit bois. Temps perdu ? Non, gagné, car j’apprenais des choses Que jamais ne me dit le professeur savant, Quand j’écoutais, furtif, le murmure du […] Plus

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  • Retour

    Heureux le voyageur que sa ville chérie Voit rentrer dans le port, aux premiers feux du jour ! Qui salue à la fois le ciel et la patrie, La vie et le bonheur, le soleil et l’amour ! — Regardez, compagnons, un navire s’avance. La mer, qui l’emporta, le rapporte en cadence, En écumant sous […] Plus

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  • Je suis venu calme orphelin

    Je suis venu, calme orphelin, Riche de mes seuls yeux tranquilles, Vers les hommes des grandes villes : Ils ne m’ont pas trouvé malin. À vingt ans un trouble nouveau Sous le nom d’amoureuses flammes M’a fait trouver belles les femmes : Elles ne m’ont pas trouvé beau. Bien que sans patrie et sans roi […] Plus

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  • Liberté, Égalité, Fraternité

    Quand nous saurons bien tous que nous sommes des frères, Quand l’amour coulera dans le sang de nos cœurs ; Debout sur les engins des haines et des guerres, Quand vainqueurs et vaincus s’embrasseront, vainqueurs ; Quand, reniant le trône, un roi dira : « J’abdique ! J’abdique les hauteurs… je dois régner d’en bas […] Plus

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  • Migration

    Soudain, la vie l’etonnement de la mer De quelle fêlure l’errance de quelle écharde l’origine infinie qui se dérobe ? Devant toi la mer son alphabet d’esquifs et légendes sa rotondité en trompe l’œil ses vieux nomades célibataires à l’écoute des dernières sirènes Derrière toi la mer tes racmes en convulsions une terre celée au […] Plus

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  • Les Folles

    Si tu m’avais connu quand j’étais jeune et belle Y a seul’ment cinq six ans, t’aurais sauté en l’air Je peux dir’ que j’fauchais mon oseille à la pelle L’amour c’est un pactole mais faut savoir le faire J’ai fait mes premiers pas dans l’île de la Cité J’avais dans les treize ans, je n’ […] Plus

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  • L’éléphant blanc

    Dans certains pays de l’Asie On révère les éléphants, Surtout les blancs. Un palais est leur écurie, On les sert dans des vases d’or, Tout homme à leur aspect s’incline vers la terre, Et les peuples se font la guerre Pour s’enlever ce beau trésor. Un de ces éléphants, grand penseur, bonne tête, Voulut savoir […] Plus

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  • Éblouissements

    Ô temps miraculeux ! ô gaîtés homériques ! Ô rires de l’Europe et des deux Amériques ! Croûtes qui larmoyez ! bons dieux mal accrochés Qui saignez dans vos coins ! madones qui louchez ! Phénomènes vivants ! ô choses inouïes ! Candeurs ! énormités au jour épanouies ! Le goudron déclaré fétide par le […] Plus

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  • Hymne

    Hymne aux morts de juillet. Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie Ont droit qu’à leur cercueil la foule vienne et prie. Entre les plus beaux noms leur nom est le plus beau. Toute gloire près d’eux passe et tombe éphémère ; Et, comme ferait une mère, La voix d’un peuple entier les berce […] Plus

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  • Les vierges de Verdun

    Le prêtre portera l’étole blanche et noire Lorsque les saints flambeaux pour vous s’allumeront. Et de leurs longs cheveux voilant leurs fronts d’ivoire Les jeunes filles pleureront. A. Guiraud. I. Pourquoi m’apportez-vous ma lyre, Spectres légers ? — que voulez-vous ? Fantastiques beautés, ce lugubre sourire M’annonce-t-il votre courroux ? Sur vos écharpes éclatantes Pourquoi […] Plus

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