Les Plus Lus

  • Les Têtes du sérail

    O horrible ! o horrible ! most horrible !Shakespeare, Hamlet. On a cru devoir réimprimer cette ode telle qu’elle a été composée et publiée en juin 1826, à l’époque du désastre de Missolonghi. Il est important de se rappeler, en la lisant, que tous les journaux d’Europe annoncèrent alors la mort de Canaris, tué dans […] Plus

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  • Quiberon

    I. Par ses propres fureurs le Maudit se dévoile ; Dans le démon vainqueur on voit l’ange proscrit ; L’anathème éternel, qui poursuit son étoile, Dans ses succès même est écrit. Il est, lorsque des cieux nous oublions la voie, Des jours, que Dieu sans doute envoie Pour nous rappeler les enfers ; Jours sanglants […] Plus

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  • Les vierges de Verdun

    Le prêtre portera l’étole blanche et noire Lorsque les saints flambeaux pour vous s’allumeront. Et de leurs longs cheveux voilant leurs fronts d’ivoire Les jeunes filles pleureront. A. Guiraud. I. Pourquoi m’apportez-vous ma lyre, Spectres légers ? — que voulez-vous ? Fantastiques beautés, ce lugubre sourire M’annonce-t-il votre courroux ? Sur vos écharpes éclatantes Pourquoi […] Plus

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  • Le ménestrel

    Il te doit son heureux délire, Le Barde qui t’a su chanter, Ô toi qui donnes à la lyre Ce que l’or ne peut acheter ! Le ciel fit le cœur de la femme Pour le poète seulement, C’est un luth qui serait sans âme Sous les doigts de tout autre amant. Il te doit […] Plus

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  • Lorsque l’enfant paraît

    Lorsque l’enfant paraît, le cercle de famille Applaudit à grands cris. Son doux regard qui brille Fait briller tous les yeux, Et les plus tristes fronts, les plus souillés peutêtre, Se dérident soudain à voir l’enfant paraître, Innocent et joyeux. Soit que juin ait verdi mon seuil, ou que novembre Fasse autour d’un grand feu […] Plus

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  • Le petit chien

    La vanité nous rend aussi dupes que sots. Je me souviens, à ce propos, Qu’au temps jadis, après une sanglante guerre Où, malgré les plus beaux exploits, Maint lion fut couché par terre, L’éléphant régna dans les bois. Le vainqueur, politique habile, Voulant prévenir désormais Jusqu’au moindre sujet de discorde civile, De ses vastes états […] Plus

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  • Amis, un dernier mot

    Toi, vertu, pleure si je meurs ! André Chénier. Amis, un dernier mot ! – et je ferme à jamais Ce livre, à ma pensée étranger désormais. Je n’écouterai pas ce qu’en dira la foule. Car, qu’importe à la source où son onde s’écoule ? Et que m’importe, à moi, sur l’avenir penché, Où va […] Plus

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  • Les Morts

    O morts ! dans vos tombeaux vous dormez solitaires, Et vous ne portez plus le fardeau des misères Du monde où nous vivons. Pour vous le ciel n’a plus d’étoiles ni d’orages, Le printemps, de parfums, l’horizon, de nuages, Le soleil, de rayons. Immobiles et froids dans la fosse profonde, Vous ne demandez pas si […] Plus

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