Dans le rouge du tard
Dans le rouge du tard les noms dorment :
un
ta nuit en éveille
et le conduit, accompagné de blancs bâtons,
à tâtons vers le mur du sud de ton cœur,
sous les pins :
l’un, de taille d’homme,
franchit en marchant, la ville des potiers
là où la pluie entre en amie
d’une heure de la mer.
Dans le bleu
il prononce un mot d’arbre d’ombre promise,
et ton nom aimé
recompte et dépose ses syllabes.