Je ne Cesse

Paul Eluard
par Paul Eluard
0 vues
0.0

Quand l’aube a montré ses griffes

Et qu’au premier versant boisé

Qui ne reflète que frissons

S’ouvre l’abîme des hauteurs
Quand ta robe s’ouvre à pic

Donnant le jour à ton corps tendre

Offrant tes seins lustrés soumis

Tes seins qui n’ont jamais lutté

Renoncules tigrées de plomb

Eclipses fatales aux forts

Degrés d’hermine sacrifiée

Ou quand ton visage se trouble
Ce que j’aime dans ton visage c’est l’arrivée

D’une lampe ardente en plein jour.

Paul Eluard

Paul Eluard

Qu’en pensez-vous ?

Partagez votre ressenti pour Paul Eluard

Noter cette création
1 Étoile2 Étoiles3 Étoiles4 Étoiles5 Étoiles Aucune note
Commenter

Les poètes sculptent la réalité avec des mots. Devenez un sculpteur, tel un Rodin du commentaire.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Découvrez d'autres poèmes de Paul Eluard

Nouveau sur LaPoesie.org ?

Première fois sur LaPoesie.org ?


Rejoignez le plus grand groupe d’écriture de poésie en ligne, améliorez votre art, créez une base de fans et découvrez la meilleure poésie de notre génération.