L’Ombre aux Soupirs

Paul Eluard
par Paul Eluard
0 vues
0.0

Sommeil léger, petite hélice,

Petite, tiède, cœur à l’air.

L’amour de prestidigitateur.

Ciel lourd des mains, éclairs des veines,
Courant dans la rue sans couleurs,

Pris dans sa traîne de pavés,

Il lâche le dernier oiseau

De son auréole d’hier
Dans chaque puits, un seul serpent.
Autant rêver d’ouvrir les portes de la mer.

Paul Eluard

Paul Eluard

Qu’en pensez-vous ?

Partagez votre ressenti pour Paul Eluard

Noter cette création
1 Étoile2 Étoiles3 Étoiles4 Étoiles5 Étoiles Aucune note
Commenter

Dans l'océan des mots, chaque commentaire est une vague de Verlaine. Venez créer votre marée.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Aucun poème populaire trouvé ces 7 derniers jours.

Nouveau sur LaPoesie.org ?

Première fois sur LaPoesie.org ?


Rejoignez le plus grand groupe d’écriture de poésie en ligne, améliorez votre art, créez une base de fans et découvrez la meilleure poésie de notre génération.