Mauvaise Mémoire

Paul Eluard
par Paul Eluard
0 vues
0.0

Les cimes dispersées les oiseaux du soir

Au chevet de la rue

Les échos féminins des baisers

Et dans les abris du désir
La grande obscurité éblouissante des rebelles qui s’embrassent.
A pleines mains la pluie
Sous les feuilles sous les lanternes
A plein silence les plâtras des heures
Dans les brouettes du trottoir
Le temps n’est pas le maître
Il s’affaisse
Comme un rire étudié
Qui dans l’ennui ne germe pas.
L’eau l’ignorante la nuit l’étourdie vont se perdre

La solitude falsifie toute présence

Un baiser encore un baiser un seul

Pour ne plus penser au désert.

Paul Eluard

Paul Eluard

Qu’en pensez-vous ?

Partagez votre ressenti pour Paul Eluard

Noter cette création
1 Étoile2 Étoiles3 Étoiles4 Étoiles5 Étoiles Aucune note
Commenter

Vos commentaires sont le carburant de notre inspiration. Alimentez notre feu poétique.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Nouveau sur LaPoesie.org ?

Première fois sur LaPoesie.org ?


Rejoignez le plus grand groupe d’écriture de poésie en ligne, améliorez votre art, créez une base de fans et découvrez la meilleure poésie de notre génération.