Ouy, c’est un Pedant, c’est un sot
Sonnet
Ouy, c’est un Pedant, c’est un sot,
Et le plus grand qui soit en France.
Quand il profere une sentence,
J’ayrnerois mieux qu’il fist un rot.
Il est fils d’un petit ragot,
Grand amateur de la jouvence,
Qui perira par la potence
S’il ne perit par le fagot.
Il est fourbe dans les affaires ;
Il sert aux amoureux mysteres
Et presche comme un sansonnet :
Parmy les bigots il fait rage.
Je t’en dirois bien davantage,
Mais il faut finir le sonnet.