Quand je cause avec toi
« Quand je cause avec toi paisiblement,
Ce m’est vraiment charmant, tu causes si paisiblement !
Quand je dispute et te fais des reproches,
Tu disputes, c’est drôle, et me fais aussi des reproches.
S’il m’arrive, hélas ! d’un peu te tromper,
misère ! tu cours la ville afin de me tromper.
Et si je suis depuis des temps fidèle,
Tu me restes, durant juste tous ces temps-là, fidèle.
Suis-je heureux, tu te montres plus heureuse
Encore, et je suis plus heureux, d’enfin ! te voir heureuse.
Pleuré-je, tu pleures à mon côté.
Suis-je pressant, tu viens bien gentiment de mon côté.
Quand je me pâme, lors tu te pâmes.
Et je me pâme plus de sentir qu’aussi tu te pâmes.
Ah ! dis quand je mourrai, mourras-tu, toi ? »
Elle : « Comme je t’aimais mieux, je mourrai plus que toi. »
… Et je me réveillai de ce colloque
Hélas ! C’était un rêve (un rêve ou bien quoi ?) ce colloque.