L’une vous aime, et si ne peut savoir
L’une vous aime, et si ne peut savoir
Qu’Amour lui soit ou propice, ou contraire :
L’autre envers vous fait si bien son devoir,
Que plus ne sait, où vous doive complaire.
Or je demande en si douteux affaire
A quelle plus devez être tenu ?
Car cellelà d’un coeur simplement nu
Pour vous s’oublie, et pour soi pensive est :
Et cetteci, tâchant par le menu
A vous gagner, de son bien se dévêt.
(Rymes XXXII)
Rymes