Conclusion des beautés d’Amaranthe
Alors que j’ai chanté par un vers précieux
Cette divine bouche où Piton se repose,
Que j’ai doré les fers où mon âme est enclose,
Et qu’après j’ai fait luire un soleil dans ses yeux,
J’ai fait flotter Pactole avecque ses cheveux,
J’ai fait rire la perle, et soupirer la rose :
Mon pinceau poursuivait, mais ma Muse s’oppose
Aux traits les plus hardis des attraits amoureux.
Je voulais peindre à nu les beautés que dérobe
A mes yeux envieux le voile de sa robe ;
Mais là des déités est le saint Panthéon.
Aux téméraires yeux là l’amour met des bornes,
Et menace, cruel, du supplice des cornes,
Tous ceux qui commettront le péché d’Actéon.
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