Au Carrefour des Routes
Les bras se levaient vers la croix et la tête restait pendue au flot de ses cheveux, sous la lucarne.
Sur les marches il n’y a plus que l’ombre que le soleil projette et les mains perdues dans les rayons l’empêchent de tomber. Une voix d’en haut sortait de derrière un nuage, mais le
tonnerre, en roulant, l’a brisée.
Et la prière qui montait du fond n’est plus qu’un souffle, une voix de poitrine qui se laisse tomber dans les plis de la robe après être sortie.
A gauche on monte par le chemin du ciel que ne révèle aucune plaque indicatrice.
Pierre Reverdy