Crépuscule du Matin
Il y a le merveilleux refrain
D’un timbre dur au dessin clair
Des mains qui volent sans raison
Blanche au revers des pommettes
Le duvet de la poudre
Et la paille du sort
Quand l’or coud fil à fil
Le désastre ou la fête
La trame des regrets dure sous la chanson
Les oreilles flétrie sous le vent qui bourdonne
Un pas de plus vers la maison
La raison que le cour me donne
Une ombre nue sur le trottoir
Des nus inconnus sans figure
L’homme se hâte vers le soir
Et les rêves tournent en rond
Dans le nimbes des réverbères
Âmes fardées par les démons
Le Temps est couvert de poussière.
Pierre Reverdy
Condition humaine