Le Cœur Dur

Pierre Reverdy
par Pierre Reverdy
0 vues
0.0

Je n’aurais jamais voulu revoir ton triste visage
Tes joues creuses et tes cheveux au vent
Je suis parti à travers champs
Sous les bois humides
Jour et nuit
Sous le soleil et sous la pluie
Sous mes pieds craquaient les feuilles mortes
Parfois la lune brillait
Nous nous sommes retrouvés face à face
Nous regardant sans nous rien dire
Et je n’avais plus assez de place pour repartir
Je suis resté longtemps attaché contre un arbre

Avec ton amour terrible devant moi

Plus angoissé que dans un cauchemar
Quelqu’un plus grand que toi enfin m’a délivré
Tous les regards éplorés me poursuivent
Et cette faiblesse contre laquelle on ne peut pas lutter
Je fuis rapidement vers la méchanceté
Vers la force qui dresse ses poings comme des armes
Sur le monstre qui m’a tiré de ta douceur avec ses griffe
Loin de l’étreinte molle et douce de tes bras
Je m’en vais respirant à pleins poumons
A travers champs à travers bois
Vers la ville miraculeuse où mon cœur bat

Pierre Reverdy

Pierre Reverdy

Qu’en pensez-vous ?

Partagez votre ressenti pour Pierre Reverdy

Noter cette création
1 Étoile2 Étoiles3 Étoiles4 Étoiles5 Étoiles Aucune note
Commenter

Soyez le soleil de notre poésie, brillez sur nos pages avec vos mots chaleureux.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Découvrez d'autres poèmes de Pierre Reverdy

Aucun poème populaire trouvé ces 7 derniers jours.

Nouveau sur LaPoesie.org ?

Première fois sur LaPoesie.org ?


Rejoignez le plus grand groupe d’écriture de poésie en ligne, améliorez votre art, créez une base de fans et découvrez la meilleure poésie de notre génération.