Silence
On parlait encore là derrière
Des hommes passaient deux à deux
C’était peut-être une prière
Qui montait des cœurs du milieu
Entre les murs de la clairière
Une voix qui tinte sur l’eau
L’oiseau prend un autre chemin
Et réveillée par le matin
La tête sombre
Personne ne connaît le nombre
De ceux qui passent
Entre le mur et le jardin
Quand le soir devient dur et tombe
Au loin
On entend le sifflet d’un train
Pierre Reverdy