Verso
La pièce dans le courant d’air
Sous la flamme qui se répand
Dans la ville endormie
Près des arbres mouvants
Du mur de pierres
Au bout du chemin qui entoure la terre
C’est là la tête penchée au dehors
les rayons de soleil près de la chevelure le visage noyé
les larmes
Toutes les raisons de ne plus croire à rien
Les mots se sont perdus tout le long du chemin
Il n’y a plus rien à dire
Le vent est arrivé
Le monde se retire
L’autre côté
Pierre Reverdy