George SAND

Né : 1 juillet 1804, Paris, France
Mort : 8 juin 1876, Nohant-Vic, France
16 lectures
4 poèmes

George Sand1 est le pseudonyme d’Amantine Aurore Lucile Dupin, romancière et femme de lettres française, plus tard baronne Dudevant, née à Paris le 1er juillet 1804 et morte au domaine de George Sand de Nohant le 8 juin 1876.
Elle a écrit des romans, des nouvelles, des contes, des poèmes, des pièces de théâtre, une autobiographie, des critiques littéraires, des textes politiques.
Elle a fait scandale par sa vie amoureuse agitée, par sa tenue vestimentaire masculine, dont elle a lancé la mode, par son pseudonyme masculin, qu’elle adopte dès 1829, et dont elle lance aussi la mode : après elle, Marie d’Agoult signe ses écrits Daniel Stern (1841-1845), Delphine de Girardin prend le pseudonyme de Charles de Launay en 1843.
Malgré de nombreux détracteurs comme Charles Baudelaire ou Jules Barbey d’Aurevilly, George Sand était au centre de la vie intellectuelle de son époque, accueillant au domaine de Nohant ou à Palaiseau des personnalités aussi différentes que Franz Liszt, Frédéric Chopin, Marie d’Agoult, Honoré de Balzac, Gustave Flaubert, Eugène Delacroix, et Victor Hugo, conseillant les uns, encourageant les autres.
Elle s’est aussi illustrée par un engagement politique actif à partir de 1848, inspirant Alexandre Ledru-Rollin, participant au lancement de trois journaux : « La Cause du peuple », « Le Bulletin de la République », « l’Éclaireur », plaidant auprès de Napoléon III la cause de condamnés, notamment celle de Victor Hugo dont elle admirait l’œuvre et dont elle a tenté d’obtenir la grâce après avoir éclipsé « Notre Dame de Paris » avec « Indiana », son premier roman.
Son œuvre est très abondante et la campagne du Berry lui sert souvent de cadre. Ses premiers romans, comme « Indiana » (1832), bousculent les conventions sociales et magnifient la révolte des femmes en exposant les sentiments de ses contemporaines, chose exceptionnelle à l’époque et qui divisa aussi bien l’opinion publique que l’élite littéraire. Puis George Sand ouvre ses romans à la question sociale en défendant les ouvriers et les pauvres (« Le Compagnon du Tour de France ») et en imaginant une société sans classe et sans conflit (« Mauprat », 1837 – « Le Meunier d’Angibault », 1845).
Elle se tourne ensuite vers le milieu paysan et écrit des romans champêtres idéalisés comme « La Mare au diable » (1846), « La Petite Fadette » (1849), « François le Champi » (1850), « Les Maîtres sonneurs » (1853).
George Sand a abordé d’autres genres comme l’autobiographie (« Histoire de ma vie », 1855) et le roman historique avec « Consuelo » (1843) où elle brosse, à travers la figure d’une cantatrice italienne, le paysage artistique européen du XVIIIe siècle, ou encore « Les Beaux Messieurs de Bois-Doré » (1858) qui multiplie les péripéties amoureuses et aventureuses dans le contexte des oppositions religieuses sous le règne de Louis XIII.

Source :

Wikipédia

Ce contenu est soumis à la licence CC-BY-SA.

Découvrez d’autres poèmes de George Sand

Nouveau sur LaPoesie.org ?

Première fois sur LaPoesie.org ?


Rejoignez le plus grand groupe d’écriture de poésie en ligne, améliorez votre art, créez une base de fans et découvrez la meilleure poésie de notre génération.