Kamal Zerdoumi
Né sous le chaud soleil de l’été 1953 à Casablanca, Kamal Zerdoumi, issu d’un père algérien, avocat, et d’une mère juive sépharade, dévouée au foyer, entama son périple littéraire en 1973 à l’université de Lille 3. Il décrocha avec brio une maîtrise en lettres modernes, couronnée de la mention très bien. Son mémoire se plongea dans les méandres des romans énigmatiques de Raymond Roussel, cet écrivain mystérieux. Plus tard, il s’immergera dans un DEA sur LE CLEZIO.
Au sein de l’université, le jeune Kamal découvrit les trésors de Rimbaud, Baudelaire, Verlaine, Char, Reverdy, Eluard, Breton, Artaud,… Cependant, Rimbaud, en particulier, grava son empreinte profondément dans son âme. Il le dévora quotidiennement pendant deux années consécutives. Pendant quinze années, Kamal Zerdoumi partagea sa passion pour la langue française, d’abord à Casablanca – pendant douze années – puis dans les Hauts-de-France. C’est à l’âge de dix-neuf ans qu’il osa tâtonner dans l’écriture, produisant des poèmes plutôt médiocres. Mais en 1991, il fit jaillir de son être son premier poème véritablement authentique, intitulé “Nomades,” qui deviendra un pilier de son premier recueil publié à compte d’auteur à Paris, baptisé “Au gré de la lumière.”
Le mois de novembre 2011, quant à lui, se distingue comme un moment mémorable. C’est en ce mois que voit le jour, aux éditions L’Harmattan, “L’exil et la mémoire,” un acte de naissance poétique qui consacre Kamal Zerdoumi en tant que poète à part entière.