Louise de VILMORIN

Né : 4 avril 1902, Verrières-le-Buisson, France
Mort : 26 décembre 1969, Verrières-le-Buisson, France
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70 poèmes

Louise Levêque de Vilmorin, dite Louise de Vilmorin, est une écrivaine française née le 4 avril 1902 à Verrières-le-Buisson (Essonne) où elle est morte le 26 décembre 1969.
Née dans le château familial d’une célèbre famille de botanistes et grainetiers, elle se fiance en 1923 à Antoine de Saint-Exupéry mais épouse finalement en 1925 un Américain, Henry Leigh Hunt (1886–1972) et s’installe à Las Vegas, au Nevada. Trois filles naissent de ce mariage : Jessica, Alexandra et Elena. Divorcée, elle épouse en 1938 en secondes noces le comte Paul Pálffy ab Erdöd (1890–1968), dont elle divorce en 1943. Ces années sont pour Louise « les plus belles de [sa] vie». Elle devient ensuite la maîtresse de Paul Esterházy de Galántha (1901–1964), à partir de 1942, puis de Duff Cooper, ambassadeur de Grande-Bretagne.

La femme de lettres voyage beaucoup et séjourne fréquemment en Suisse chez son ami le prince Sadruddin Aga Khan. En 1961 elle fait la connaissance à Genève, par le biais d’un de leurs amis communs Jean-Louis Mathieu, du peintre genevois Émile Chambon et se prend d’amitié pour lui. Le 10 mai 1962 se tient à Paris le vernissage d’une grande exposition Chambon à la galerie Motte, à l’initiative de Louise de Vilmorin, dont elle préface le catalogue.

Elle termine sa vie avec un amour de jeunesse, André Malraux.
Louise de Vilmorin publie son premier roman, « Sainte-Unefois » en 1934, sur les encouragements d’André Malraux, puis, entre autres, « Fiançailles pour rire » (1939), « Julietta » (1951) et « Madame de… » (1951).

Elle publie aussi plusieurs recueils de poèmes dont « Le Sable du Sablier » (1945) et « L’Alphabet des aveux » (1954). Sa fantaisie se manifeste dans les figures de style dont elle est friande, notamment les holorimes (qu’elle écrit « olorime ») et les palindromes dont elle a écrit un grand nombre et de grande taille.

Francis Poulenc fait d’elle l’égale de Paul Éluard et de Max Jacob. Il trouve dans ses poèmes « une sorte d’impertinence sensible, de libertinage, de gourmandise qui prolongeait dans la mélodie ce que j’avais exprimé, très jeune, dans « Les Biches » avec Marie Laurencin. »

Elle a écrit les scénarios et les dialogues de plusieurs films (« Les Amants » en 1957, « La Française et l’Amour » en 1960) et est apparue en tant qu’actrice dans « Amélie ou le Temps d’aimer » (1961) de Michel Drach et « Teuf-teuf » (1963) de Georges Folgoas.

Source :

Wikipédia

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