Ondine Valmore
Ondine Valmore est une poétesse et femme de lettres française née à Lyon le 2 novembre 1821 et morte le 12 février 1853 (à 31 ans).
Biographie
Prénommée Marceline Junie Hyacinthe, dite Ondine, elle est la fille de Marceline Desbordes-Valmore et de François Prosper Lanchantin, dit Valmore, bien que l’homme de Lettres Henry Hyacinthe de Latouche pensait en être le père.
Intellectuellement parlant, Ondine est une enfant précoce et douée pour la littérature et les langues, notamment le latin et l’anglais, dont elle entreprit des traductions, comme certaines œuvres de Shakespeare. Elle devient inspectrice des pensionnats de demoiselles du département de la Seine, à la grande fierté de sa mère, le concours étant très difficile. Ondine est d’un caractère indépendant et émancipé. Sa mère, qui ne peut concevoir que sa fille demeure célibataire et trop portée sur la tendre amitié féminine, avait développé une obsession à l’idée de la marier, ce qu’Ondine finit par accepter. Le 16 janvier 1851, elle se marie avec l’homme choisi par sa mère : Jacques Langlais, avocat, et député de Mamers. Un garçon, Marcel, nait de leur union un an après leur mariage, mais il ne vit que trois mois.
Problèmes de santé
Dès l’âge de douze ans, Ondine a des problèmes respiratoires et pulmonaires. Vers l’âge de vingt ans, ses problèmes de toux s’aggravant, avec suspicion de tuberculose, elle est envoyée par sa mère à Londres chez le docteur Curie car il bénéficie d’une bonne réputation, avant de se révéler être un charlatan.
Les dix dernières années de sa vie sont jalonnées d’internements dans des sanatoriums pour combattre sa tuberculose. Elle finit par en mourir à l’âge de 31 ans, le 12 février 1853, au 111 rue de la pompe à Passy, dans les bras de sa mère, qui avait déjà perdu sa dernière fille Inès de la tuberculose, et de Sainte-Beuve, qui l’avait courtisée,.
Ondine publia quelques courts recueils de poèmes et de contes. Ayant passé une grande partie de sa vie avec une épée de Damoclès au-dessus de sa tête, le thème de la mort et du cycle de la vie, symbolisés par le motif de l’automne et de l’hiver, sont très présents dans ses œuvres. Néanmoins, celles-ci sont aussi riches de la joie des instants précieux à savourer.