Théodore Désorgues
Théodore Désorgues
Théodore Désorgues, né à Aix-en-Provence le 9 novembre 1764 et mort à Paris le 5 juin 1808, est un poète français révolutionnaire.
Il vient d’une famille parlementaire aixoise installée. Proche des Jacobins, son heure de gloire vient lorsque le peuple de Paris chante son Hymne à l’Être suprême sur le Champ de Mars, lors de la fête de l’Être suprême, le 20 prairial de l’an II (8 juin 1794).
Robespierriste, il échappe de peu à la guillotine lors de la chute de l’Incorruptible. Il se retourne alors contre son ancien maître, « tribun perfide », dans ses paroles du chant du 9 thermidor. Il tombe dans l’oubli durant le Directoire.
Resté républicain après le 18 brumaire, il rédige des chansons et des poèmes se moquant de « Napoléon, ce grand caméléon ». Le succès de cette dernière irrite Bonaparte. Le Premier Consul l’enferme à l’asile de Charenton en 1803 avec entre autres le marquis de Sade.
Source : Wikipedia