C’est pour t’avoir vue
C’est pour t’avoir vue
penchée à la fenêtre ultime,
que j’ai compris, que j’ai bu
tout mon abîme.
En me montrant tes bras
tendus vers la nuit,
tu as fait que, depuis,
ce qui en moi te quitta,
me quitte, me fuit…
Ton geste, futil la preuve
d’un adieu si grand,
qu’il me changea en vent,
qu’il me versa dans le fleuve ?
Les fenêtres