L’aurai-je exprimé, avant de m’en aller
L’auraije exprimé, avant de m’en aller,
ce coeur qui, tourmenté, consent à être ?
Étonnement sans fin, qui fus mon maître,
jusqu’à la fin t’auraije imité ?
Mais tout surpasse comme un jour d’été
le tendre geste qui trop tard admire ;
dans nos paroles écloses, qui respire
le pur parfum d’identité ?
Et cette belle qui s’en va, comment
la feraiton passer par une image ?
Son doux ruban flottant vit davantage
que cette ligne qui s’éprend.
Tendres impôts à la France